Resonance Films réalise des films de tourisme pour de nombreux partenaires dont le comité régional de tourisme des Hauts-de-France, de nombreux office de tourisme et des agences de voyage. Nous sommes heureux de vous partager avec vous quelques conseils pour vous permettre de réussir à produire un contenu réussi.
Conseil 1 : Connaître votre cible et la destination
Pour créer un film de tourisme pertinent, la première étape est de comprendre en profondeur non seulement le public cible — généralement déterminée par l’âge, la situation familiale, les revenus et le profil d’activités — mais aussi la destination présentée. Une agence, comme Resonance Films, avec une expertise reconnue dans les Hauts-de-France, par exemple, saura comment mettre en valeur les spécificités régionales, des paysages uniques aux traditions locales, ce qui est essentiel pour toucher les bons spectateurs. En visant des destinations hors des sentiers battus, en Afrique ou en Asie par exemple, il est crucial de concevoir le film à partir d’une compréhension des lieux, en travaillant les aspects moins connus qui attirent les voyageurs en quête d’expériences uniques.
Conseil 2 : Créer de l’émotion
La clé pour réaliser des films de tourisme mémorables réside dans la capacité à susciter des émotions chez le spectateur. L’essence du voyage est intrinsèquement liée à l’émotion — il s’agit de ce que l’on ressent lorsqu’on est accueilli chaleureusement par ceux qui sont passionnés par leur métier dans le monde du tourisme. Les professionnels du secteur, de par leur ouverture sur le monde, leur sens du partage et leur capacité à créer des moments de reconnexion, sont au cœur de l’expérience de voyage.
En mettant l’accent sur ces aspects émotionnels et en racontant des histoires qui résonnent sur un plan personnel, vos films de tourisme ne se contenteront pas de montrer des lieux ; ils seront des déclencheurs émotionnels pour votre destination.
La qualité visuelle n’est pas seulement un élément de votre film ; c’est l’essence même de l’expérience vidéo. Elle commence avec le choix des plans larges, réalisés depuis les meilleurs points de vue et au moment idéal, notamment lorsque la lumière est rasante pour souligner les reliefs et magnifier les couleurs. Le choix d’une bonne caméra et des optiques est aussi cruciale pour façonner l’esthétique de votre film, que ce soit par le travail sur les couleurs, la création d’un style cinématographique, ou la gestion de la profondeur de champ.
L’utilisation de drones, qu’ils soient traditionnels ou FPV, va aussi jouer un rôle majeur dans les films de tourisme, en offrant des points de vue photogéniques qui vont magnifier la destination en la rendant spectaculaire et désirable. Ces vues aériennes ne se limitent pas à révéler des lieux sous un nouvel angle ; elles situent également les personnages et les figurants dans un contexte grandiose, ajoutant une dimension narrative et émotionnelle profonde à votre récit.
La qualité visuelle intègre également le stylisme, où le choix des vêtements, de leurs couleurs et accessoires, doit être en harmonie avec la destination. Un stylisme soigné, une coiffure travaillée, et une légère touche de maquillage feront la différence avec un film manquant de moyens. De plus, l’intégration de mouvements dynamiques et de plans originaux, grâce à des mouvements de caméra originaux ou des perspectives subjectives, vont contribuer à renforcer le rythme.
Conseil 4 : Incarner la destination
L’engagement est clé pour transformer le spectateur en visiteur. Pour intéresser l’audience, il est nécessaire de susciter le désir de vivre les expériences présentées. Cette connexion émotionnelle est liée à la mise en scène des figurants et des actions qu’ils vivent — actions que le spectateur imagine vivre lui-même. Mettre en scène la joie, l’étonnement, la surprise, et l’émerveillement favorise une résonance émotionnelle, valorisant l’aventure et la découverte.
La mise en valeur d’expériences insolites et uniques — comme dormir dans une chambre perchée dans les arbres, participer à un safari pédestre, ou explorer un musée hors du commun — attisera la curiosité et l’envie d’explorer. Ces expériences, combinées à une promesse de sécurité, jouent sur le désir des voyageurs de vivre des rencontres.
L’usage du son, notamment à travers des témoignages de voyageurs ou des récits passionnés d’acteurs du tourisme, ajoutera authenticité et personnalisation. Ces témoignages, écrits ou captés, peuvent exprimer l’accueil chaleureux, la passion pour leur métier, et le désir de partager leur coin du monde, renforçant ainsi l’idée que le voyage est une expérience transformatrice et reconnectante.
Au-delà de la vidéo elle-même, l’engagement peut être amplifié par des opérations numériques, telles que des campagnes interactives ou des forums de discussion, favorisant ainsi la conversation et l’échange autour de la destination. L’intégration de titrages dynamiques, possiblement par tracking, enrichira également le storytelling en montrant différentes facettes de la destination.
Conseil 5 : Identifier vos marqueurs de territoire
La sélection des décors pour un film de tourisme va bien au-delà de la simple esthétique ou de l’attrait touristique. Elle nécessite une étroite collaboration avec les experts locaux — guides, opérateurs touristiques, hébergeurs — pour identifier les marqueurs de territoire qui résonneront avec votre public cible. L’identification de ces marqueurs facilite le travail de sélection des décors.
En parallèle, l’aspect organisationnel joue un rôle important dans le choix des lieux. L’efficacité du tournage dépend de la gestion du temps et de l’accessibilité des sites. Il est important de sélectionner des lieux qui facilitent la logistique, minimisant les déplacements et optimisant le temps de tournage (sauf tournage très spécifique). Cela implique de considérer la proximité des sites et leur accessibilité pour permettre le tournage dans plusieurs endroits (de 2 à 8) en une journée. Cette approche rationnelle assure une production efficace sans sacrifier la diversité et la qualité des prises de vue.
La planification précise des horaires et itinéraires, en tenant compte des meilleures heures pour filmer et de la nécessité de diversifier les lieux au cours d’une même journée, est déterminante.
Conseil 6 : Utiliser la musique et le son pour amplifier les émotions
La bande son d’un film de tourisme, surtout s’il s’agit d’un clip, va avoir un impact important pour guider le spectateur émotionnellement. Le choix de la musique doit être fait avec soin, privilégiant des compositions inspirantes et modernes, plutôt que des morceaux trop directement associés à une culture ou une destination (sauf scénarisation très spécifique). L’objectif est de dynamiser le film grâce à des ruptures de rythme, tout en évitant la répétition et en installant une atmosphère joyeuse et originale.
Composer une musique sur mesure offrira l’opportunité d’aller plus loin, en sélectionnant instruments et rythmes qui évoquent subtilement le lieu sans tomber dans le cliché. Le rythme musical joue un rôle prépondérant, dictant le tempo du montage et permettant une alternance entre spectacle visuel et contemplation. Naviguer entre ces dynamiques opposées — l’action et la détente — est un défi créatif qui, une fois relevé, enrichit profondément le résultat final.
L’enregistrement de sons naturels sur site ajoute de l’authenticité. Avec l’aide d’un ingénieur du son, capter des éléments sonores caractéristiques — comme le son d’un clocher, les cris d’animaux, ou les sons spécifiques d’un métier — ancre le film dans la réalité. Le design sonore, parfois jusqu’à la recréation de sons en post-production, participe fortement à améliorer le résultat.
Enfin, la sélection de voix pour les narrations ou les interviews devra être faite avec attention, en recherchant des tonalités chaleureuses et accueillantes pour développer un discours détendu et intime.
Musique originale composée par le Conservatoire d’Arras
Conseil 7 : Maîtriser le montage pour équilibrer les contraires
Le montage est l’art de façonner le récit de votre film, une étape cruciale où les choix créatifs déterminent la réaction du spectateur. La stratégie de montage varie grandement selon le type de production — que ce soit un clip, un documentaire, un reportage avec voix off, une websérie, ou encore une publicité. Chaque format nécessite une approche réfléchie par le réalisateur, guidée par les éléments centraux du film, qu’il s’agisse de la musique, des titres ou des témoignages.
- Adapter le montage au format : La première étape consiste à choisir une structure narrative adaptée au message. Les clips sont souvent rythmés par la musique, tandis que les reportages s’articulent autour de la voix off et les témoignages autour des propos capturés.
- Illustrer le discours : Peu importe le format, l’enjeu est d’illustrer ce qui est raconté, en créant des séquences visuelles qui donnent corps au propos. Cela peut se faire à travers un récit chronologique ou un récit éclaté, en jouant sur les raccords ou en imaginant des transitions sensibles pour fluidifier le passage d’une scène à l’autre.
- Construire des scènes : Les scènes doivent être construites de manière à intéresser, en utilisant une combinaison de plans larges, de plans intermédiaires et de gros plans/insert pour créer une dynamique avec des raccords (mouvement, regard, son…). Les transitions, qu’elles visent la continuité ou la rupture, ajoutent une dimension stylistique au film.
- Varier les effets pour maintenir l’attention : Les effets de montage comme l’accéléré ou le ralenti sont précieux pour dynamiser le récit, surtout lorsqu’il s’agit de valoriser des séquences de drone ou d’introduire un changement de rythme. Il convient toutefois de les utiliser avec parcimonie, si l’effet est répétitif il tombe à plat.
- Structurer le récit : Un montage réussi repose sur une structure narrative claire, avec un début accrocheur, des segments bien définis, un climax émotionnel et une conclusion satisfaisante. Les 15 premières secondes sont cruciales pour capter l’attention, particulièrement dans le contexte des médias sociaux, où l’accroche initiale peut déterminer si le spectateur poursuivra le visionnage.
- Créer une expérience émotionnelle : La clé de la réussite du film réside dans la capacité à créer une expérience émotionnelle cohérente, en guidant le spectateur à travers une série de surprises et de révélations.
Conseil 8 : Sublimer le rendu final grâce à l’étalonnage
L’étalonnage des couleurs (color grading) est une étape importante, après montage, pour donner à votre film un aspect cinématographique et le distinguer du tout venant. En travaillant avec des formats comme le V-Log et le 422 10 bits dès la prise de vue, vous vous assurez une grande marge de manœuvre pour les retouches en post-production. Cette technique permet de préserver les détails dans les zones claires et sombres et offre une richesse de couleurs qui peut être finement ajustée pour magnifier chaque plan.
La création d’un look unique à travers l’étalonnage va créer une identité visuelle en adéquation avec le message et l’ambiance que vous souhaitez véhiculer. En privilégiant des couleurs vives, vous pouvez évoquer des émotions fortes et marquer les esprits avec des images plus marquantes. Que ce soit pour adoucir les traits des visages, intensifier les contrastes ou ajuster la luminosité d’une scène, l’étalonnage offre une palette infinie pour peaufiner votre œuvre.
Investir dans des logiciels de référence comme Resonance Films l’a fait avec DaVinci Resolve Studio, et collaborer avec des étalonneurs professionnels, vous garantit un rendu précis et de haute qualité. Même si l’étalonnage peut être réalisé dans des logiciels de montage, l’utilisation de DaVinci pour finir le travail assure une finesse et une cohérence visuelle qui élèvent le niveau de production de votre film.
Conseil 9 : Intégrer les retours-clients dans l’écriture du film
Les retours de vos clients et visiteurs sont importants à prendre en compte. En utilisant des sondages de satisfaction, des entretiens, ou en observant les analytics en ligne, vous pouvez obtenir des insights précieux sur les préférences et attentes de différents groupes démographiques, selon leurs niveaux de revenus, leurs lieux d’habitation. Cette démarche de profilage et de ciblage permet d’ajuster le contenu des films pour qu’ils résonnent mieux avec le profil type du destinataire.
La segmentation des audiences et la compréhension de leurs goûts sont essentielles pour orienter le style et le message de la vidéo. Il est d’aileurs conseillé de produire plusieurs vidéos pour plusieurs cibles différentes. Observer les tendances actuelles, tant sur le marché national qu’international, et analyser les campagnes publicitaires réussies offrent également une source d’inspiration inestimable pour produire un contenu dans l’air du temps.
Lire les avis en ligne et prendre en compte les réactions des visiteurs permet d’affiner la représentation des expériences à l’écran, en mettant en avant les activités préférées et en évitant celles moins populaires.
Les attentes actuelles se tournent de plus en plus vers la personnalisation du voyage, l’importance de prendre son temps, le sport et la prise en compte des valeurs écologiques. Ces éléments devront aussi influencer le choix de la narration, le rythme du film, ainsi que la sélection des personnes à l’image, mais également de l’équipe de production pour s’assurer qu’elle soit pleinement consciente des enjeux.
Conseil 10 : Penser green
Le développement durable est une préoccupation montante. En adoptant une approche éco-responsable, vous participez à la dynamique actuelle de rationalisation écologique des productions. Plusieurs leviers sont à votre disposition :
- Établir un devis carbone de votre film: Une agence, comme Resonance Films, est qualifiée pour évaluer l’empreinte carbone du tournage et éclairer vos choix.
- Optimiser les déplacements : limiter les grands déplacements, préférer les transports bas carbone lorsque cela est possible sont des mesures efficaces pour réduire l’empreinte du film.
- Écoproduction : l’intégration de pratiques écologiques de « petits gestes » telles que l’utilisation de gourdes réutilisables, l’offre d’options alimentaires à faible impact carbone, et une planification précise pour éviter les prises superflues, sont des étapes clés vers une production plus verte.
- Contenu du film : Les actions représentées dans le film peuvent influencer les visiteurs. En mettant en avant la mobilité douce, les activités sportives respectueuses de l’environnement, vous contribuez à sensibiliser les spectateurs sur le sujet.
Pour vous aider à concevoir, écrire, réaliser votre film, les équipes de Resonance Films sont à votre disposition pour rendre possible votre projet. Nous sommes passionnés par notre métier et toujours disponibles pour échanger créativement et pragmatiquement.